Enseignement agricole S’ouvrir aux jeunes urbains

Alors que « l’agriculture a besoin de bras et de cerveaux », le ministre de l’Agriculture a rappelé la nécessité « d’accueillir des gens d’autres horizons » notamment urbains. Il était interrogé sur ce sujet par seize jeunes de quartiers populaires le 28 février lors de leur visite au Salon de l’agriculture pour découvrir le secteur. Elle était organisée grâce à un partenariat entre l’association "Les agriculteurs ont du cœur" et l’association "Vox populi" qui se mobilise en faveur de l’inclusivité dans les quartiers prioritaires de la ville (QPV). « Nous savons qu’il existe des difficultés à recruter en ruralité. Nous pouvons amener du sang neuf » explique Edwige-Laure Mombouli, directrice de Vox Populi. Ce premier évènement est le point de départ d’un programme plus large dans lequel participent 300 jeunes. « Pour la suite, nous voulons les emmener sur des fermes et que des agriculteurs viennent parler de leur métier dans les quartiers populaires », envisage-t-elle.

Trois mois avant le Salon, un autre évènement était dédié aux jeunes franciliens de 16 à 25 ans pour leur faire découvrir les formations de l’enseignement agricole et les filières de l’agriculture et du paysage. Appelé « #Terremavie », il s’est déroulé pour sa première édition sous la forme de forums dans 6 établissements de formation de la région parisienne durant le mois de novembre 2022. La MSA Île-de-France et deux caisses régionales du Crédit Agricole en sont à l’origine.